Grand tambour pour la cérémonie de l'appel de la pluie du Yunnan en bronze patiné à corps surmonté d'un plateau décoré de cercle concentriques et orné de quatre grenouilles en ronde bosse formant anneau de suspension. Sur deux côté une anse dont une surmontant une enfilade d'éléphants.
XIXe siècle.
Objets de prestige pour les familles riches, on le jouait soit avec les mains, soit avec des mailloches à embouts de cuir ou de tissu pour obtenir des sons plus ou moins forts ou atténués. Ces tambours de pluies étaient joués par les hommes ou par les femmes, mais toujours séparément, afin de réguler la mousson, faire tomber la pluie ou la faire cesser, dans l’intérêt des récoltes de riz. Ces tambours étaient aussi symboliquement liés à l’éléphant et le son qu’ils émettaient pouvait porter jusqu’à plusieurs kilomètres de distance. Ils étaient joués, non pas posés sur le sol, mais suspendus à l’aide de cordes attachées soit au toit de la maison, soit à une branche d’arbre.